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lundi 5 janvier 2015

Commutateurs vs Concentrateurs (Switchs vs Hubs)

Introduction


Nous avons vu dans le billet précédent comment déterminer le numéro d'un sous réseau, son adresse de broadcast...C'était un peu compliqué....mais ces choses là font partie des briques théoriques indispensable. Avant de creuser plus profondément ce sujet et son (ses) utilité(s), nous allons voir les premières briques matérielles d'un réseau, qui sont les éléments d’interconnexion (switch/hub).

L'idée, de ce billet va être de simuler un petit réseau local dans le logiciel Cisco Packet Tracer et de comparer le fonctionnement d'un Hub et d'un Switch (concentrateur et commutateur).

La version 6 est la version actuelle, elle se trouve un peu partout sur internet, et le logiciel est mis à disposition gracieusement à ceux faisant partie de l'académie Cisco...

Cisco est l'un des leader du marché des réseaux, le matériel est réputé solide et très cher, c'est probablement aussi le matériel le mieux documenté, et le plus largement déployé.

Idéalement, cette première suite de billets aura pour but une approche didactique du fonctionnement du réseau et de ses protocoles, en faisant le moins appel possible à la théorie....qui reste toutefois indispensable par moments!

Prérequis


Avoir installé Cisco Packet Tracer (ne fonctionne que sous Microsoft Windows).


Ecran de travail Cisco Packet Tracer 6



(1): Barre d'outils, tout ce qu'il y a de plus classique...
(2): Passer de la vue "logique", à la vue "physique"....un gadget...
(3): Une barre d'outil permettant d'agrémenter les simulations réalisées de texte, ou de formes graphiques pour illustrer l'ensemble
(4) Permet d'envoyer un paquet IP simple (type ping), ou complexe (un ou plusieurs protocoles réseau testés d'affilée sur le réseau local).
(5) Passer du mode "temps réel", au mode "simulé" (dans lequel les informations envoyées d'un composant du réseau à un autre, par exemple entre deux PCs,  sont simulées par l'envoi de graphiques représentant une enveloppe transitant sur les câbles réseau).
(6) Résultats des tests (avec l'outil (4))
(7) Tous les composants disponibles pour créer un schéma réseau dans la catégorie sélectionnée (ici ce sont des routeurs qui sont représentés)
(8) Toutes les catégories de composants simulés (Routeurs, Commutateurs, Hubs, Pcs, Serveurs, Imprimantes, Téléphones IP)....

Premier réseau local étudié: Hubs vs Switchs

Nous avons 4 PCs dans un appartement, dont les occupants refusent l'utilisation du wifi (la fonction a été désactivée). Problème: la box adsl ne dispose que d'un seul "port" disponible pour raccorder un ordinateur.

Puisque les occupants ne veulent pas utiliser de wifi, il reste plusieurs solutions dont: le hub (concentrateur), n'existe en principe plus en état neuf à ce jour. Ou alors un commutateur (switch), qui est tout ce qu'il y a de plus répandu pour ce type de besoin.
 

                                                       Comment interconnecter ces équipements??????????????????????


Nous allons interconnecter les 4 PCs ci-dessus dans un premier temps à un hub (pour voir ce que çà donne sur les câbles), puis à un commutateur (idem). Pourquoi étudier un truc qui n'existe en théorie plus? Pour comprendre plus finement le concept de commutation (par exemple), et pour comprendre ce qu'est un domaine de collision.

Dans packet tracer, pour positionner les 4 PCs, il faut aller en (8), cliquer sur "End Devices", et choisir PC-PT (Pc fixe générique").

Avec quoi relier mes 4 PCs au Hub ou switch?

Nous allons relier nos PCs au Hub ou au Switch avec un câble réseau cuivre.

Dans l'univers des réseaux locaux, il existe deux types de câblage en cuivre distincts: Les câbles droits et les câbles croisés. Chacun de ces câbles est plus ou moins bien isolé (blindé) aux perturbations internes et externes au câble.

Les câbles droits permettent de relier deux appareils de nature différentes entre eux (exemple: Un PC et un HUB).
Les câbles croisés permettent de relier deux appareils de même nature entre eux (PC à PC sans passer par un routeur ou switch par exemple).

Pourquoi des câbles droits et des câbles croisés? 

Et bien, admettons dans dans un câble réseau il y a 8 brins, 4 permettent d'émettre des données, et 4 autres d'en recevoir. Deux PCs de constructeurs différents auront tous une carte réseau (quel qu'en soit son constructeur) respectant le même schéma de câblage. Mais comment peuvent dialoguer deux PCs entre eux (en les reliant simplement par un câble réseau), si le signal émis par la carte réseau du premier PC est reçu sur les broches d'émission de la carte réseau du second PC??? Pour éviter ceci, on utilise des câbles croisés (aussi, ce qui est émis du premier PC est envoyé sur les broches de réception de signal du second PC).

Un câble est dit "droit" dans le sens ou les brins d'un câble réseau sont dans le même ordre de couleur des deux côtés du câble (il suffit de rapprocher les deux connecteurs RJ45 pour s'en assurer). Si les couleurs diffèrent....nous avons un câble croisé!

Les commutateurs et routeurs récents sont Auto MDIX. MDI est le standard de câblage des cartes réseau, et MDIX est le standard "inversé" (croisé). Quand un commutateur est dit Auto MDIX, c'est qu'il est capable de détecter le type d'équipement auquel il est raccordé et envoyer le signal en émission ou réception sur les broches adéquates du port de la carte réseau, il autoconfigure donc chaque broche de la carte réseau en lui disant si elles doivent travailler en MDI ou en MDI-X....Sinon, il faut utiliser le bon type de câble, sous peine de ne pouvoir communiquer! Les cartes réseau des PCs sont rarement auto MDI-X....

Dans Cisco Packet Tracer, le câble droit est représenté par un trait plein (comme sur le schéma ci-dessus).

Le Hub en détail


Nous allons relier ensuite ces 4 ordinateurs à un Hub (Hubs->HUB-PT)




Maintenant que nos ordinateurs sont reliés au hub, nous allons affecter une adresse IP à chaque ordinateur.
Nous sommes dans le sous réseau 192.168.1.0/24. Le numéro de réseau est donc 192.168.1.0, sont masque est 255.255.255.0 (/24), et son adresse de broadcast est 192.168.1.255.

Nous allons utiliser l'adresse IP 192.168.1.10 pour le premier PC, puis 1.11, 1.12 et 1.13
Notre HUB ne disposera pas d'adresse IP.

Pour configurer les adresses IP sur un PC dans packet tracer, il faut cliquer sur le PC, aller dans l'onglet "Desktop",  puis cliquer sur l'icône "IP configuration".



Configurez les IP sur les 4 PCs.

Puis vérifiez que vous pouvez "pinguer" chaque PC de l'un à l'autre, pour ce faire, aller sur le PC en question, (cliquer sur le PC, onglet "Desktop", puis icône "Command prompt").
Le ping fonctionne si vous obtenez le type de résultat ci dessous.




Maintenant que notre connectivité est vérifiée (cad que tous nos PCs peuvent se pinguer, ce qui valide que le réseau "fonctionne"), nous allons étudier l'impact de l'utilisation d'un HUB sur un réseau....

Passons en mode simulation (en bas à droite de l'écran de packet tracer)

Puis cliquons sur l'icône "Simple PDU" (qui va simplement analyser le protocole ICMP qui défini le fonctionnement de "ping"), et visualiser par où (quel(s)/câble(s)) ce ping passe...

Demandons à ce ping de partir de PC-Amandine (il suffit de cliquer dessus, une petite enveloppe va apparaître sur le PC d'Amandine). Puis demandons à ce que ce soit le PC de Sébastien qui soit visé par la commande ping (donc en principe l'adresse IP 192.168.1.11).

Dans un premier temps, le PC d'Amandine va transmettre "par le câble réseau", le ping, qui va être émis en direction du HUB (en jaune ci-dessous)



Puis le hub va retransmettre ce ping à tous les PCs qui lui sont reliés (ci-dessous en rouge):


Les PCs ne disposant pas de l'adresse IP 192.168.1.11 ne tiendront pas compte des informations venant de lui être transmises (le ping) car elles ne lui sont pas destinées (elles vont donc détruire les trames, ce qui se solde, dans la simulation par une enveloppe avec une croix):
Le PC de Sébastien lui n'a pas l'enveloppe avec la croix: c'est lui qui dispose de l'adresse IP 192.168.1.11....


Il va donc répondre au PC d'Amandine (192.168.1.10), en passant par le Hub à nouveau:



Le Hub va a nouveau transmettre cette information à TOUS les PCs qui lui sont connectés, et finalement, seul le PC d'Amandine va prendre en compte la réponse à sa demande de ping (le seul PC qui a l'enveloppe avec une coche verte; ceci indique que notre "ping" est parti, pus revenu, donc le réseau "fonctionne").




Comme dit plus haut, on ne trouve en principe plus de concentrateur (HUB), neuf sur le marché. C'était pourtant autrefois le seul moyen économique envisageable pour interconnecter les équipements informatique sur des réseaux locaux. Il en existe encore çà et là, dans les petites et grandes entreprises, ils fonctionnent dempuis plus de 10 ans, et continuent à polluer le réseau local....

Domaine de collision

Un domaine de collision est un ensemble logique d'hôtes d'un réseau qui peuvent potentiellement commencer à discuter sur le même canal en même temps....Et deux signaux électriques qui se télescopent ne donnent plus le même signal électrique...les données ne sont pas transportables.

Sur le schéma au dessus, les 4 PCs et le Hub représentent un même domaine de collision.

Dès qu'une station émet des données, ces données sont susceptibles d'entrer en collision avec d'autres données émises par les autres stations à des instants trop proches.

La notion de domaine de collision est apparue avec les Hubs, et a été gommée avec la généralisation des switchs (commutateurs) et l'augmentation des débits des réseaux locaux modernes --> 100Mb/s minimum, en émission et réception simultanée (full duplex).

Analyse Critique des Hubs (concentrateurs)

  • Toute personne mal intentionnée est en capacité d'intercepter toutes les communications qui passent par le Hub, puisque ce dernier ne fait que "répéter", ce que dit un PC aux autres PCs lui étant connectés. Aussi, avec un simple logiciel d'analyse de trame (et un peu de pratique), il est possible de connaitre toutes les informations échangées entre le PC d'Amandine et le PC de sébastien, depuis le PC de Michel ou d'Adrien. La confidentialité des échanges n'est absolument pas respecté.
  • les performances du réseau sont amoindries pour plusieurs raisons....Quand les 4 PCs essaient de dialoguer en même temps, tout ce qu'ils disent est répété vers tous les autres PCs...en même temps. S'ensuivent donc des collisions (quand deux PCs essaient de parler en même temps), et un mécanisme de gestion de ces collision qu'il a fallu intégrer rapidement aux concentrateurs (CSMA/CD). A chaque fois que des collisions interviennent, il faut reprendre les communications à un certain point, donc on perd du temps (et on augmente les "embouteillages), la technique CSMA/CD rajoute du temps de traitement (on écoute sur la ligne, et si rien ne se produit durant un laps de temps aléatoire, on se risque a émettre une information).
  • Des traitements informatiques ont lieu au niveau de la pile TCP/IP de chaque ordinateur pour déterminer si oui ou non une communication lui ai destinée, ce qui est absolument inutile.

Le Hub en résumé

Un Hub répète tout ce que dit un équipement lu étant relié à tous les autres équipements lui étant reliés. A trop vouloir tout répéter en même temps, on en fini par ne plus savoir ce que l'on répète et à qui....ce n'est pas efficace



Le commutateur (SWITCH)


Reprenons le même schéma que précédemment, mais en remplaçant le HUB par un Switch (UN bon vieux 2950 par exemple).

Et refaisons notre test de ping.

Voici le schéma avec un switch, et des câbles croisés, les @IP n'ont pas changées:


On va a nouveau pinguer le PC de Sébastien depuis le PC d'Amandine, toujours en se mettant en mode simulation. Nous allons ainsi voir comment évoluent nos enveloppes (n'oubliez pas que ces enveloppes représentent les informations qui circulent par les câbles qui relient les équipements entre eu).

Ci-dessous en violet, le PC d'Amandine envoie sont ping au commutateur (en violet)


Qui transmet directement au PC de Sébastien, sans "arroser" les deux autres PCs (puisqu'ils ne sont pas concernés).


Un premier pas vers la confidentialité des échanges a eu lieu (le PC de Michel ou d'Adrien n'a aucun moyen de savoir -en écoutant ce qui se passe sur leur câble réseau- ce que se racontent les deux premiers PCs....)

Les performances sont accrues: Les Pcs ont moins de données inutiles à traiter, et les câbles sont plus disponibles pour échanger avec d'autres équipements.




Le commutateur (SWITCH) en résumé:

  • Organe d'interconnexion indispensable en entreprise, mais aussi à la maison....
  • Permet d'optimiser les flux réseau (ne pas tout répéter bêtement sur tous les ports)
  • Permet d'apporter un premier élément de sécurité: seuls les Pcs qui dialoguent entre eux sont mis en relation par le commutateur (c'est la commutation....)




Ce qu'il ne faut pas faire

Il y a tant à dire que des milliers d'ouvrages existent à ce sujet. 
Mais règle de bon sens:
  • Les Hubs sont à mettre au recyclage sans délais
  • Les petits switchs d'appoint (type Netgear à 20€) sont parfaits pour une utilisation à domicile, mais il n'est pas envisageable de les utiliser de façon professionelles. Les technologies utilisées ne sont pas les mêmes dans un commutateur à 20€ et à 200€ neuf bien entendu, la durée de vie, la vitesse et la stabilité de fonctionnement sont sans commune mesure!
  • Ne pas mixer des commutateurs "pro" (Cisco, Hp, Dell, Allied T) haut de gamme avec des switchs bas de gamme en se disant "que l'on coupe la poire en deux", au contraire, on se tire une balle dans le pied.Pas de bricolage dans les infrastructures réseau en entreprise sous peines de lenteurs insupportables et le fameux "c'est le réseau qui rame, on travaille trop".
  • Acheter tout ou n'importe quoi sans avoir expérimenté avant, monter un réseau d'entreprise, çà ne s'improvise pas en deux minutes encore moins les premières fois!




mardi 30 décembre 2014

Adresses IP (v4) et masque de sous réseau


Les classiques : le netID et HostID

Pour aller plus loin dans l'étude des réseaux, il est indispensable de passer par un peu de théorie rébarbative, mais hélas nécessaire, nous allons donc essayer de faire çà en douceur....

Un masque de sous réseau, mais pour quoi faire?


Si tout le monde comprend implicitement à quoi sert une adresse IP, les choses se compliquent dès lors que l'on parle du masque de sous réseau. Pourtant, ce masque est indispensable dans le fonctionnement des réseaux locaux (LAN), et également lors du routage entre LANs (que l'on passe par internet ou non).

Le masque de sous réseau permet de déterminer la partie (nombre de bits dont la valeur est  0 ou 1) réservée à l'adressage (netid), et la partie (nombre de bits dont la valeur est 0 ou 1) utilisée pour adresser des hôtes (hostid :  les adresses IP que l'on pourra affecter à des hôtes).

Pour déterminer le hostid et le netid d'une adresse IP, il faut réaliser un ET logique entre l'adresse IP et son masque. Il faut donc transformer l'adresse IP (forme décimale) en forme binaire, idem pour le masque.


Conversion Décimal->Binaire

Les adresses IPv4 sont codées sous 4 chiffres en décimal: exemple 192.168.1.1

Pour calculer les netID et hostID (la partie réservée à indiquer le réseau, puis la partie réservée pour les hôtes, cad les adresses IP que l'on pourra distribuer).

Pour convertir ces 4 nombres décimaux en notation binaire, il existe plusieurs solutions, je vous propose celle-ci:

Les valeurs décimales possibles pour une adresse IP vont de 0 à 255. Soit 256 valeurs possibles.
Pour coder 256 valeurs possibles en décimal, il faut 2^8 bits (2^8=256).

Donc, une adresse IP 192.168.1.1 sera traduite en binaire par 4 chiffres de 8 bits en décimal:
192.168.1.1 = wwwwwwww.xxxxxxxx.yyyyyyyy.zzzzzzzz

Comment transformer du décimal en binaire?

Facile: dans le tableau ci dessous, 192 est en binaire, sur la ligne d'en dessous, sont représentés les 8 bits avec leur valeur correspondante en décimal: Le bit de poids fort (le bit le plus à gauche) correspond à la valeur 128 en décimal, le suivant 64, puis 32 etc, et le bit de poids faible (le plus à droite), à pour valeur 1 en décimal.


Pour convertir du décimal en binaire, il suffit de déterminer les bits que l'on va mettre à 1 pour obtenir 192 en binaire.
192-128, (premier bit de poids fort)=64, le bit de poids fort sera mis à 1
64=64 (second bit de poids fort) =0, le second bit sera mis à 1
tous les autres bits seront ensuite mis à 0
192 en binaire s'écrit donc 11000000

Faisons de même avec 168 en nous basant sur le même tableau:
168-128=40, le premier bit de poids fort sera mis à 1
40-64=pas possible, ceci donne une valeur négative, le second bit sera mis à 0
40-32=8, le troisème bit sera mis à 1
8-16=pas possible, car négatif, le 4ème bit sera mis à 0
8-8=0, le 5eme bit sera mis à 1
les bits restant seront à 0
168 s'écrit en binaire comme ceci: 10101000


Déterminer les parties netid et hostid, numéro de réseau et adresse de broadcast à partir d'une adresse IP et de son masque.

Maintenant que nous savons convertir du décimal en binaire, nous pouvons déterminer le netID et le hostID en réalisant un ET logique entre les deux (en binaire)

Rappels sur l'opération ET logique en binaire:
1 ET 1 = 1
1 ET 0 = 0
0 ET 1 = 0
0 ET 0 = 0

Voyons ce que ceci va donner avec l'adresse IP 192.168.1.1 et le masque 255.255.255.0
Ci dessous, 192.168.1.1 a été converti en binaire, et le masque aussi.
En troisième ligne, nous réalisons un ET logique.
En dernière ligne, on convertit les 4 chiffres binaires en décimal

Le numéro du réseau est 192.168.1.0, cette adresse IP n'est affectable à aucun appareil, il sert de frontière au sous réseau (le sous réseau commence à 192.168.1.0).

Le NetID est 192.168.1, c'est la partie permettant de déterminer avec quel sous réseau nous travaillons.
Le HostID est le dernier groupe de 8 bits: Celui dont tous les bits sont à 0. 
Nous pouvons faire varier ce dernier chiffre de 0 à 255.

Comme nous venons de le voir, sur ce sous réseau, le 0 représente le numéro du sous réseau et ne pourra pas être utilisé (il sert de frontière). Il existe une autre frontière: le broadcast.
L'adresse de broadcast est toujours la dernière adresse IP du sous réseau, ici ce sera 255 (se déduit intuitivement: la dernière valeur possible du dernier chiffre binaire).

Cette adresse de broadcast peut s'obtenir en réalisant un OU logique entre l'adresse IP et le masque inversé. Le masque inversé s'obtient simplement en mettant à 0 tous les bits à 1 et à 1 tous les bits à 0.

Ou logique:
0 OU 1 = 1
1 OU 0 = 1
1 OU 1 = 1
0 OU 0 = 0

L'erreur la plus classique


Est de considérer que tous les numéros de sous réseau commencent par 0 et ont pour adresse de broadcast 255. C'est une très grosse erreur, en fait, c'était vrai il y a 20 ans, lorsque les réseaux étaient découpés en classe d'adressage, mais depuis le temps, ce concept a disparu, et on ne parle plus que de masque CIDR.
On aura donc très souvent des numéros de réseau ne commencant pas par 0 et n'ayant pas comme adresse de broadcast 255.


Exemple: refaites les calculs, mais avec l'adresse IP 192.168.1.17 et le masque 255.255.255.240
Le numéro du réseau sera 192.168.1.16, et l'adresse de broadcast 192.168.1.31

La méthode intuitive est donc à proscrire, et pour bien comprendre ce fonctionnement il convient de réaliser plusieurs conversions manuelles....par la suite, de très nombreux outils existent sur le web pour réaliser automatique ces conversions.

Je vous conseille ici la calculette Cisco certification Kits subnet calculator qui est un excellent outil d'aide au découpage de sous réseaux.

CIDR

La notation "simple" des masques (par exemple 255.255.255.0) est désuette.
Aujourd'hui nous notons le masque de sous réseau en notation CIDR. (Classless Inter Domain Routing), qui consiste à indiquer simplement le nombre de bits utilisés dans le masque, précédé du caractère /

/24 représente donc un masque de 24 bits à 1 (soit 255.255.255.0 en décimal)
/26 représente donc un masque de 26 bits à 1 (soit 255.255.255.192 en décimal).

192.168.1.1 masque 255.255.255.0 s'écrit donc 192.168.1.1/24
192.168.1.17 masque 255.255.255.240 s'écrit donc 192.168.1.17/28 



Compliqué?

Il faut jouer un peu avec ce concept.
Armé de la calculette de cisco (ou autre) exercez vous à calculer manuellement les netid, hostid, numéro de réseau, adresse de broadcast pour bien comprendre le fonctionnement.
Seule la pratique permet de bien intégrer ces concepts.

Avec 3 ou 4 heures d'entrainement répartis sur une semaine, vous devriez être au top!



La suite: étude de réseau avec Cisco Packet Tracer


Nous sommes désormais armés du minimum pour étudier nos premiers réseaux dans le simulateur packet tracer.

Je vous invite donc à télécharger Cisco Packet Tracer 6 et l'installer sur votre PC, car la prochaine fois, nous allons étudier plus finement le fonctionnement des réseaux avec cet indispensable outil de formation.










lundi 29 décembre 2014

Amiga OS4 FE sur WinUAE 3


Intro


Après avoir testé l'AmigaOS4.1 sur les différentes bétas de WinUAE, le temps est venu de faire une nouvelle procédure d'installation du fait que WinUAE ait atteint la version 3 dernièrement, et que l'OS4.1 Final Edition a été publié.

Cet OS4FE étant vendu dans les 35€, il serai dommage de s'en priver....

L'intégralité des manipulation ne sera pas détaillé, elles sont déjà présente dans le précédent tutoriel.

Réglages de WinUAE:

La compatibilité avec les cartes BPPC est désormais assurée dans WinUAE 3, apportant un indispensable confort d'utilisation.Cependant, seul le standard IDE étant supporté, et ce dernier s'avère extrêmement long sous WinUAE, ce qui pour ma part est un critère déterminant, cette solution BPPC ne sera donc pas étudiée.

Vous trouverez ici les réglages a apporter à WinUAE 3 pour pouvoir démarrer l'installation de l'OS4.1FE.


Le CPU

Réglages chipset (A4000)

Réglages chipset avancés...ras





Ici, pour les roms de la CyberStormPPC, il est nécessaire d'obtenir les roms pour la cyberstorm PPCet pour la Picasso IV.
Tout ceci est disponible soit sur le site http://eab.abime.net/ il faut s'y inscrire et demander l'accès à "The Zone" dans le "user panel" et pour les Roms de Picasso IV c'est ici
sinon, tout est packagé ici

Les propriétés de la RAM: il faut penser à régler les 128Mo de RAM de la Cyberstrom à 128Mb, seulement 2Mb de chip, il est possible de faire planter le système an donnant de la fast ram sur motherboard (qui ne sera de toutes façons pas prise en compte par l'OS4)..
Vous pouvez ajouter 256Mo de Z3 Fast, elles seront automatiquement prises en charge comme SWAP, ce qui fera un disque de SWAP plus rapide qu'en utilisant un disque SCSI dédié



Au niveau des disques durs et Cds, un premier HD de 2Go, réglé sur 'accelerator board", "0", en lecture/écriture, et ne pas oublier de cliquer sur "Enable RDB".



Il faudra également ajouter un lecteur de CD en utilisant le contrôleur "Accelerator board SCSI", "1". Le CD sera inséré dans ce cas présent dans le lecteur F: du PC (j'ai eu des soucis de lecture du CD reportés par l'OS4 lors de l'installation en utilisant une image ISO montée dans WinUAE, donc je n'utilise que le CD physique, qui passe sans soucis).



Dans la partie expansions, régler la Picasso IV, et la A2065 Z2 sur SLIRP+OpenPorts


La section "Display"....



Cliquer dans la section "Game ports", et cochez "install virtual mouse driver", ceci est utile si vous prenez le contrôle à distance du PC qui va émuler l'OS4, sinon le pointeur de la souris dans OS4 va devenir rapidement....fou....



On démarre sur le CD, et on prépare le disque dur


Si tout est bien réglé, vous devriez voir dès les premières secondes du démarrage l'écran suivant, confirmant que vous avez bien démarré depuis le CDROM


Suite à cela, le joli écran rose va apparaître, la carte PPC est désormais active



Une première petite fenêtre DOS....
Si vous restez suite à cette fenetre amigados bloqué sur l'écran rose, pensez à "triturer l'option "Stopped 68k CPU idle modes", dans mon cas, ceci a été salvateur.



On va cliquer sur 'Start the AmigaOS4.1 installation utility".

Régler sur Langue Française, Clavier Français, et décochez classic amiga keyboard.

Confirmez les conditions d'utilisation, et prennez note que JXFS n'est plus supporté, toute partition sous ce format sera monté automatiquement en lecture seule.

On émule un Amiga 4000, confirmez cette option

Puis "Run Media Toolbox"
Sélectionnez la partition créée, cliquez sur le bouton "Install", confirmez les paramètres, et sauvegardez les modifications sur le disque.
Enfin, cliquez sur le bouton "edit file system".


Ajoutez en premier votre partition (bouton add partition), puis cliquez sur "Add, remove or edit filesystem", et sélectionnez le SmartFileSystem
le dostype est 53465300 (SFS), il faut l'éditer manuellement.


Sauvegardez tout ceci sur le disque avec le bouton approprié, puis rebootez comme demandé....


Reprenons la procédure, mais cette fois ci, il suffira de formater le disque en mode rapide (et non pas lancer media toolbox).


On installe OS4.1FE


Après formatage rapide de la partition, l'installation est on ne peux plus classique, et dure environ 7 minutes.
Il reste des applications à installer (extras install), ceci est nécessaire entre autres pour obtenir OWB.
MUI4 est bien inclus en standard.
N'oubliez pas d'installer l'ethernet.device pour pouvoir régler convenablement l'accès réseau (voir précédent tutos)


Benchmarks









Les performances sont dans l'ensemble un peu plus élevées que dans les dernières versions de WinUAE.
Le confort est là, il manque juste de la RAM pour que cette bestiole soit pleinement super efficace.

Cette version à 35€ est un superbe outil au quotidien, pou aligner quelques lignes de code durant les temps morts de la journée!













dimanche 19 octobre 2014

Systèmes de fichiers Amiga: Le récap sous OS4

Au cours de mes expérimentations sur l'AmigaOS4 avec WinUAE, je me suis retrouvé régulièrement à chercher les mêmes infos: quels sont les dostypes à appliquer à  une partition, ainsi que leurs caractéristiques. Voici un récap:


D'autres systèmes de fichiers existent (Les anciens FastFileSystems), s'ils permettent de démarrer OS4 sous WinUAE, ils sont très lents, et posent rapidement problème avec leurs limitations de taille de noms de fichiers ou de partitions.

JXFS n'est pas bootable et ne dispose pas à priori d'outils de support en cas de problème sur le disque dur, idem pour SFS\02.

Pour booter il faudra donc choisir entre SFS\00 ou SFS\02.
Etant donné qu'il s'agit ici d'une utilisation sous WinUAE, j'ai choisi SFS\02 (qui permet de stocker par exemple des ISO de DVDs car >4Go et non supportés sous SFS\00)...Il est si facile de faire uen sauvegarde d'un fichier de disque virtuel sous Windows....





lundi 13 octobre 2014

A propos du blog

Né de l'idée de procédurer l'installation d'un vieil OS cher à mes yeux ce blog a rapidement pris une autre route.

Il s'agissait de faire un blog le plus souvent que possible orienté procédures et tutoriels.


  • Une partie Réseaux sera plus approfondie que les autres parties, aussi elles contiendront quelques cours (sous une forme plus ou moins similaire que les cours que je donne dans ma vraie vie). Le réseau, on s'y perd tous très vite, je propose donc de reprendre les bases, puis d'attaquer les tutoriels/procédures (mais pas sans....les bases!). 
  •  Comme je suis un curieux des systèmes d'exploitation, je publierai de temps en temps mes avis sur tels ou tels OS. 
  •  Puisque je fais aussi du serveur, il y aura des procédures serveur.
  •  Et puis bien entendu, des articles sur cette vieille chose qu'est l'Amiga. 

 Tout ceci restera donc purement informatique!


 N'hésitez pas à me faire savoir ce qui vous 'emballe' (réaliser ces articles prend du temps), et....pensez à cliquer de temps en temps pour faire rentrer de quoi m'acheter une Ferrari! (ou disons un paquet de bonbons à ma fille!), et qui est une autre raison de me faire savoir que vous appréciez ce contenu (ou pas!).

Réseaux - Partie 1 - Introduction - LAN/WAN/DHCP/DNS...En quelques mots.

Approche simple: le réseau à domicile

Nous disposons presque tous à notre domicile d'un réseau local, un réseau informatique dont l'élément central est la "box" (qui est un routeur...entre autres), puis d'un ou plusieurs équipements informatiques (pcs, tablettes, smartphones, imprimantes, consoles de jeu....)  connectés soit en Wifi, soit avec un câble réseau "que l'on appelle souvent un câble RJ45".

Toute communication informatique qui "sortira" par la box à la direction d'un ami, ou d'un site internet sera considérée comme transitant dans le WAN (Wide Area Network), c'est à dire tout simplement "le réseau internet", "internet" (INTER NETworks).


Lorsque nous relions un PC (que ce soit par Wifi ou avec un câble réseau) à la "box" de la maison, nous savons qu'il doit obtenir une "adresse IP" de la box, mais pas seulement! La box va, lorsque le PC sera connecté à celle ci, distribuer en plus de l'adresse IP à utiliser par le PC:
  • un masque de sous réseau
  • une adresse IP de passerelle
  • un ou plusieurs serveurs DNS.
Ceci se passe si l'ordinateur est configuré pour obtenir ces informations automatiquement, (ce qui est la plupart du temps le cas)  et qui ressemble à ceci sous Microsoft Windows:

Nous voyons bien que "obtenir une adresse IP" automatiquement est coché, est que les trois champs grisés en dessous sont bien "Adresse IP", "Masque de sous-réseau", "Passerelle par défaut", et "Serveurs DNS Préféré" puis "Serveur DNS Auxilière".

A quoi ces paramètres servent t'ils plus précisément?

  • Pour pouvoir communiquer entre elles, des machines dans un réseau informatique TCP/IP (le cas dans 99% des cas), ont besoin d'une adresse IP, et d'un masque.
  • Le couple adresse IP et masque permet de définir le nombre de machines qu'il est possible de faire dialoguer dans un même réseau.
  • La passerelle est un élément matériel qui permet aux machines de communiquer avec d'autres machines situées sur un autre réseau.


Revenons à notre exemple "à domicile" et faisons le parallèle.

  • Le sous réseau est mon domicile (c'est aussi mon LAN: Local Area Network ou Réseau local).
  • La passerelle c'est ma box internet. C'est bien elle qui me permet de passer d'un sous réseau (mon LAN/Réseau local), à un autre (Internet par exemple).
  • Le couple adresse IP/Masque de sous réseau que m'a affecté ma box me permet de définir combien de machines peuvent dialoguer sur mon LAN.
  • Le DNS (Domain Name System), est un mécanisme (on appelle çà un protocole dans le monde des réseaux), qui permet de transformer un nom en adresse IP. Par exemple, lorsque vous vous connectez sur http://www.google.fr, vous ne connaissez pas l'adresse IP du site www.google.fr, votre ordinateur a toutefois besoin de connaitre l'adresse IP de google pour pouvoir "dialoguer" avec ce site. Il va donc demander aux DNS de bien vouloir lui communiquer l'adresse IP du site google.Fr.
  • Le DHCP (Dynamic Host Control Protocol) est un mécanisme (on appelle çà un protocole.....) qui permet de distribuer les adresses IP/masques de sous réseau, passerelle, et DNS s'intitule.
    Pour connaitre précisément les paramètres distribués par le dhcp, il suffit de lancer cmd et saisir ipconfig /all.




ipconfig /all rapporte un grand nombre d'autres informations comme "adresse physique", IPv6, bail, NetBIOS, nous approfondirons ces concepts en temps et en heure.





La BOX à domicile: un concentré de technologies:


En décortiquant les fonctionnalités vues ci dessous, on en déduira que la box contient à minima les fonctions de:
  • Routeur (pour aller sur internet)
  • DHCP (pour distribuer @IP, masque de sous réseau, DNS, passerelle)
  • DNS (comme nous le voyons dans la copie d'écran, le DNS à la même IP que la passerelle)
Nous pourrions citer des tas d'autres "services rendus", comme NAT, PAT, DMZ, NTP....et bien plus selon les modèles....

Un premier schéma de LAN

Pour mieux saisir visuellement, ou plus tard mieux planifier le déploiement de réseaux, il faut prendre dès à présent l'habitude de représenter un schéma des réseaux dont nous parlons. Voici ci-dessous le schéma d'un réseau local type "maison".

La partie en vert est le LAN
Le WAN est représenté par un nuage.

Les équipements informatiques sont reliés au routeur (box adsl), qui assure la liaison avec le monde extérieur. 
Schéma de réseau minimaliste


La prochaine fois

Nous approfondirons le concept d'adresse Ip et de masques de sous réseau. Ce sera l'occasion de faire quelques petits exercices de calculs, pas très compliqués certes, ils sont à la portée d'un élève d'école primaire, mais rébarbatifs. Cependant, c'est indispensable de bien comprendre le mécanisme avant de pouvoir s'attaquer à des choses plus sympathiques. Comme ils sont rébarbatifs ces calculs, les apprenants ont tendance à "sauter" cette partie et c'est une grave erreur, c'est la seule partie qui ne mérite pas d'être étudiée à la légère....Et c'est si simple!







Amiga OS4 sous WinUAE - La situation avec la version 2.9 beta20

WinUAE 2.9beta20 : La fin des instabilités en vue

Les tutoriels d'installation réalisés précédemment sur ce blog ont été réalisés sur la beta 17 de WinUAE.

Cette version beta présentait un désagrément de taille: Des lors que l'on utilisait la combinaison alt+tab pour revenir au bureau de Windows, il y avait de très fortes chances de voir WinUAE "geler", pour parfois, au bout d'un certain temps se remettre a fonctionner, ou bien rester gelé pour toujours.

Sans utiliser ces combinaisons, après 30 à 90 minutes d'utilisation, l'OS4 émulé finissait de toutes façon par se "geler" pour toujours, tout en ayant WinUAE qui continuait à "travailler".

Les beta 18 et 19 n'ont pas franchement amélioré cette situation, si ce n'est même de l'empirer.

En date du 12 Octobre, Toni Wilen a publié la beta 20 de WinUAE 2.9 (soit à peine deux mois après la sortie de la première beta de WinUAE PPC), la situation s'est considérablement améliorée!!!!




Le point sur ce qui marche bien, et ce qui fonctionne moins bien


  • Il m'est hélas impossible de compiler le moindre helloworld.c dans Codebench
    Certes Codebench utilise tout un tas de dictionnaires (qui est sont longs à charger au lancement) et pompe la RAM, mais c'est pratique au quotidien pour l'édition du code...

    Malgré la présence d'une partition de SWAP, des son lancement, Codebench râle toutes les 30 secondes en indiquant "qu'il reste moins de 10Mo disponible et qu'il faut tout sauvegarder et fermer l'application"....En lançant un petit helloworld a compiler, Codebench "freeze" très souvent  l'OS4 lors du processus de création du fichier exécutable (mais pas toujours).
  • Le même programme compilé à la main lui compile et fonctionne normalement:
  • Il est désormais possible de basculer à volonté de Windows à OS4 dans WinUAE sans craintes de geler l'OS4. En test intensif depuis 24 heures, ceci ne semble plus poser aucun problème.
  • Une grosse session de codage/compilation de 4 heures à eu lieu (STormC5ED+make manuel), sans trop de soucis.
  • L'OS4 freeze de temps en temps, sans que beaucoup de mémoire ne soit consommée, ni trop de puissance de calcul, pour des raisons encore obscures!
  • L'économiseur d'écran en plante plus l'OS4 comme précédement
  • Les performances (CPU/RAM/Accès disques) sont quasi identiques à la beta17, voir le billet "benchmark"
Alors, utilisable ou pas?

Comme pour les précédentes remarques, l'OS4.1 est utilisable, mais sans apporter le confort d'une solution matérielle dédiée. L'émulateur est bien plus stable (encore quelques plantages, mais ceci vas mieux), l'OS4 "freeze" moins, mais ceci lui arrive encore, surtout lorsque la mémoire est saturée :
  1. soit le système de SWAP mis en place par Hypérion est très mauvais
  2. soit ma partition SWAP est trop grande pour les 128Mo de RAM de la CyberStromPPC, 
  3. soit WinUAE est encore en cause

Je pense qu'il s'agit des trois à la fois, et dans l'ordre de leur énumération....

Stay tunned!